Pour les hommes comme pour les femmes, dès la fin du règne de François 1er, la collerette commence à dépasser du pourpoint ou de la robe. En vogue environ dès la moitié du XVe siècle,  jusqu’à la fin du règne d’Henri IV, cette collerette prend la forme de la fraise que l’on connait. Elle était faite d’étoffe de plusieurs mètres tuyautée, attachée au cou tel un carcan. Elle atteint parfois des dimensions exagérées, avec plusieurs rangs superposés de bandes tuyautées.
Et elle est nommée ainsi pour sa ressemblance avec le viscère, la fraise de veau !